Assemblée Générale Ordinaire du 26 janvier 2020

1- Rapport moral

2- Rapport d'activité

3- Perspectives d'avenir


 

  1- Rapport moral

                                 

Par Alain BOURDOT – Président

 

Au commencement de toute chose qui se fait ici-bas il y a une perception. Une perception du monde et une perception de soi par rapport au monde. Ces perceptions, accueillies en conscience, vont à la rencontre d’un processus de pensée qui s’y lie, d’où résulte une représentation, et ce qu’on peut appeler un jugement, ou un avis, ou encore un point de vue.

Ce point de vue engendre un état qui peut être celui d’une satisfaction. Cette satisfaction laisse au repos la sphère de la volonté dont la tâche est de modifier quelque chose dans le monde, ou dans soi en tant que porteur d’un « Je ».

Outre une satisfaction, une autre sorte d’état peut être générée, c’est l’indifférence. Vous savez, ce qui pousse à dire par exemple : « après moi le déluge ». Dans ce cas, il y a une prise de conscience que les choses ne sont pas si satisfaisantes que cela, mais que nous n’en sommes pas touché au point de nous mettre à sortir de notre zone de confort. Or cette zone de confort est si agréable, nous procure un environnement si sécurisant, entretenue par tant d’automatismes, nourrie de tant d’outils médiatiques, virtuels, de machines diverses, tout cela entrainant l’endormissement de notre volonté, qu’il est extrêmement difficile, dans le monde où nous nous trouvons, d’en sortir. Nous savons que les choses ne sont pas conformes à ce qui devrait être, mais, qu’après tout, ce n’est pas si grave, ça s’arrangera tout seul, avec le temps. On peut aussi compter sur les autres pour faire changer les choses. Par paresse parfois, mais parfois aussi lorsqu’on se trouve dans l’incapacité d’agir, ce qui peut être justifié. Cependant, là, nous ne nous trouvons plus précisément dans le cadre de cet état d’indifférence. Nous commençons à nous trouver dans un troisième état.

Ce troisième état est celui de l’insatisfaction. Une insatisfaction qui peut avoir bien sûr plusieurs degrés d’intensité. C’est cet état qui entraine la mobilisation de la sphère du vouloir dans le but d’un agir. Cet agir a vocation à modifier quelque chose dans le monde pour que naisse en soi un état de satisfaction. Cet agir peut prendre bien-sûr divers aspects. La variété de ses formes est très grande.

Mais si cet agir se met en mouvement c’est qu’il a une idée du but ou des buts à atteindre. Une image de ce qui serait satisfaisant est présente en perspective et c’est vers la réalisation de cette image, son accomplissement dans le champ de la perception, que cet agir est tendu.

Et c’est cela qui fait que nous sommes réunis aujourd’hui. C’est cela qui a entrainé ce mouvement que nous conduisons depuis bientôt cinq années. Une insatisfaction. La perception d’une situation dans le monde qui ne nous convient pas, ou dans laquelle il est devenu difficile de vivre dans bien des cas selon la façon dont nous concevons le monde.

Ce qui nous a occupés dans les premiers temps a consisté à faire naître une image plus nette de ce que nous souhaitions créer. Et ceux qui étaient là dès le tout début savent que cette « image » a évolué et s’est sensiblement modifiée.

Au tout début, en effet, l’appel lancé en mars 2015 était destiné à regrouper des personnes dans la perspective de créer une « maison de retraite pas comme les autres ».

Lors de la première réunion, le 21 juin 2015, nous avons fait le constat qu'il était difficile de se lancer dans la création d'une structure de type « maison de retraite » du fait des contraintes énormes qui pèsent sur ce genre de réalisation.

 

Par ailleurs, nous avons immédiatement compris que pour mener à terme un tel projet il fallait une méthodologie. Il y avait la proposition du modèle de Lievegoed, puis celle de la théorie U, et un troisième modèle non retenu. Otto Scharmer (Théorie U) s'est beaucoup inspiré de la méthode Lievegoed qu'il a en quelque sorte actualisée et exprimée dans des termes audibles pour tout le monde.

Nous avons donc décidé de donner suite à cette initiative, d'étudier quelques réalisations remarquables, et d’entamer le travail de construction collective du concept directeur, en nous aidant en grande partie de la méthodologie de la Théorie U.

Le processus dans lequel nous sommes entrés porte en lui un aspect novateur : la vieillesse envisagée comme un devenir ! Ce qui n’est pas habituel et qui est une des caractéristiques principales de notre projet. Très rapidement, en ce qui concerne l'aspect temporel, les activités à mener et aussi l'espace, nous avons eu l'idée que chacun puisse avoir son appartement et la nécessité d'un lieu pour accueillir des activités collectives. Nous avons souhaité la proximité d'une ferme biodynamique, quasiment indispensable au projet. Il y a aussi ce qui nous relie qui est l’attachement à l'anthroposophie.

 

L'objectif de départ était de créer en région PACA une structure humaine anthroposophique qui soit un ilot de culture. La forme n’était pas fixée définitivement, elle était laissée à la disposition de ce qu'en fera le groupe.

 

Au fil des travaux réalisés dans le groupe, nous avons abouti à un type de structure plutôt légère, laissant la place à une certaine liberté des personnes, avec un lieu central d'espaces communautaires, et tout autour des habitations avec chacune un petit jardin privatif, le tout inclus dans un grand jardin collectif. Les personnes qui voudraient se rattacher au projet tout en souhaitant une habitation privée auraient à trouver à s'installer dans les environs de cette structure.

 

Même si nous ne les avons pas résolues définitivement, nous n’avons pas éludé un certain nombre de questions fondamentales, à savoir que la vraie difficulté se rencontre dans l'individu. Pas seulement dans ce qu'il PENSE, mais dans ce qu'il FAIT. C'est ce que l'on fait qui porte vers l'avenir, ce qu'on pense vient du passé (il n’est pas question ici du « penser vivant ».

J'ai trouvé intéressant un apport d'Alain F au sujet de la conception d'Otto Scharmer qui évoque trois fossés (qu'il appelle "gouffres") dans l'humanité :

Un gouffre économique et écologique → c'est le rapport au monde

Un gouffre social → rapport avec l'autre

Un gouffre du rapport à soi-même → spirituel (mis en rapport, comme exemple tragique, avec le nombre de suicides – statistiques : le nombre de morts par suicide est supérieur au nombre de morts par guerre sur toute la planète !)

 

Dans la construction du projet, ce qui est intéressant c'est la façon dont on envisage ces trois gouffres et la façon dont on se met en quête d'une solution pour essayer de les traverser.

 

Puis nous avons pensé à créer une association et avons commencé à travailler dans ce sens.

Par ailleurs, nous avons fait le point sur nos besoins dans les espaces communautaires, et exprimé notre volonté que les activités qui s’y dérouleraient resteraient ouvertes au monde extérieur, notamment pour ce qui concerne les activités culturelles.

Au cours de nos « travaux » il s’est dégagé ceci, notamment du fait de l’outil méthodologique que nous utilisions, la Théorie U, une de ses caractéristiques, qui est le fait que la construction du collectif humain et social est beaucoup plus importante que la construction du livrable et de l'architectural. La priorité était donc donnée à la construction d'une communauté humaine. Le reste viendrait à la suite.

 

Puis nous avons rencontré le groupe des jeunes "Fil Vert". Ce fut pour nous une expérience très particulière. Ce groupe était déjà « intergénérationnel », alors que nous, nous avions une spécificité qui est l'âge. L'idée d'intergénération a alors commencé à cheminer d’une façon plus « questionnante » dans notre groupe. Mais le groupe Fil Vert était quand même beaucoup plus imprégné de forces de jeunesse : ils étaient dans l'action, alors que jusqu'à présent nous étions davantage « dans la tête ».

 

Un 2 juillet 2017, nous avons senti que nous franchissions une nouvelle étape et que nous étions un peu décontenancés par rapport à la façon de la franchir. Un certain nombre de participants ont ressenti un malaise au fil des échanges de la journée, et quand il s'est agi de la création de l'association nous avons constaté que, dans l'assemblée présente, peu de personnes étaient prêtes à franchir le pas d’un engagement particulier.

 

Au cours des deux mois qui ont suivi, des échanges entre quelques participants, une réunion qu’on pourrait qualifier de « crise », ont abouti à une reformulation des éléments principaux de notre projet. Notre groupe était – et est toujours, certainement – composé de personnes ayant plaisir à se rencontrer et à échanger des idées intéressantes. Mais force était de constater que nous nous étions trouvés dans l'incapacité de franchir le pas de l'engagement. Vraisemblablement, des questions essentielles n’avaient trouvé réponse.

 

Le travail s’est dès lors orienté vers la construction de documents de base pour asseoir notre projet. Et ce fut l’élaboration du texte de la raison d’être, puis celui de la charte, puis celui des statuts. Et les statuts rédigés et validés, notre association 3Saisons était née. Nous étions au début de l’été 2018.

Le conseil d’administration a dès lors commencé son travail, et, partant, ce qu’on a commencé à appeler les réunions plénières, ce sont raréfiées.

Aujourd’hui, que peut-on dire de ce que nous sommes, de ce que nous représentons, de l’image de ce que nous voulons porter et réaliser ?

Le schéma de l’organisation de la structure elle-même n’a pas beaucoup changé depuis son élaboration. Mais ce schéma est confronté à plusieurs « évidences » en forme de points d’interrogation.

Ces points d’interrogation peuvent s’énumérer comme suit :

Le lieu : nous ne l’avons pas et nous ne savons pas encore où il nous sera possible de nous implanter. Cette question tournant autour du lieu est d’une importance capitale, car elle conditionne la réponse aux questions suivantes. Car, par exemple, il est à parier qu’à partir du moment où le lieu sera envisagé, choisi puis décidé, il ne conviendra pas à la totalité des membres. Et il est peu probable que les personnes qui seront en désaccord avec le lieu choisi acceptent d’y résider – c’est bien-sûr une évidence – et, partant, d’y contribuer financièrement.

Le financement, dépend (en dehors des capacités d’investissement propres à chacun) de plusieurs facteurs : le lieu, nous venons d’en parler, mais aussi la motivation qui anime nos âmes. À quoi viennent se greffer les contraintes de notre environnement socio-économique. Il s’avère en effet qu’on ne peut pas envisager le financement d’une structure où l’on cherche à se dégager de la notion de propriété selon les mêmes voies utilisées pour une structure où la propriété reste présente.

La capacité à maîtriser la réalisation de la structure, c’est-à-dire la construction ou la réhabilitation du lieu de vie. Le fait est que ni notre moyenne d’âge ni nos compétences ne permettent de nous passer de l’aide de professionnels. Et la question non encore solutionnée reste le choix du ou des professionnel(s) qui aura, ou auront, pour tâche de nous accompagner dans cette réalisation.

Le côtoiement des générations. C’est un souhait, ou c’est devenu un souhait. Mais comment le réaliser ? La réponse dépendra en grande partie de la qualité du lieu que nous trouverons.

L’engagement. Voilà une question d’importance ! Au meilleur des cas, il peut être inconditionnel. C’est-à-dire que cet engagement est pris et tenu quel que soit ce qui adviendra dans le futur. Par exemple quel que soit le lieu. Par exemple en se disant que peut-être le terme de sa propre existence terrestre empêchera d’y résider le moment venu. Mais ce meilleur des cas, ne nous leurrons pas  est exceptionnel à ce qu’il me semble. Dans la plupart des cas, cet engagement est subordonné aux réponses aux questions que l’on vient d’énumérer, et qui ne sont d’ailleurs pas exhaustives.

Voyez-vous, la particularité du projet que nous portons est qu’il s’articule en deux parties essentielles.

D’une part il y a la réalisation d’une structure résidentielle pouvant accueillir nos cheminements existentiels. Nous pourrions comparer cela à l’édification, ou la recherche,  d’un corps physique. S’il n’y avait que cela, notre trajectoire serait différente. Nous nous trouverions dans le cas de la plupart de ces projets et de ces réalisations où il s’agit de prévoir un côte à côte existentiel et un peu social. Cela peut satisfaire un certain nombre de personnes, mais cela n’est pas suffisant pour nous.

Car d’autre part, il y a cet élément spirituel que nous prenons en compte en tant que réalité et à partir duquel nous voudrions proposer un mode de vie. Un mode de vie qui en tiendrait compte. De cela découlent par exemple des perspectives, des voies de recherche pour trouver des réponses à des questions telles que : comment aider la personne âgée à ne pas abandonner la quête d'elle-même ? Quelles sont les forces de vie dont une personne âgée a besoin ? Comment, collectivement, accompagner la vie résidentielle des personnes s’acheminant vers le terme de leur existence ? Comment permettre ou favoriser la transmission de certains acquis des personnes résidente à des générations plus jeunes ? Sans oublier cette question : sous quelle forme particulière notre attachement à la chose anthroposophique peut-il s’exprimer dans ce lieu de vie à créer ? En quoi transparaît-il ?

Pour chacune de ces deux parties qui viennent d’être caractérisées, nous rencontrons des obstacles. Ces obstacles résident pour beaucoup dans le monde extérieur, ne serait-ce que par l’existence de contraintes législatives, administratives, ou économiques, par exemple. Mais elles n’existent pas moins dans le monde intérieur que nous portons, ainsi que dans l’entre soi. Il faut savoir l’admettre, identifier objectivement ces obstacles, et vouloir les franchir allègrement.

Cela fait bientôt cinq ans que nous travaillons à ce projet et un an et demi que notre association a été créée. Je suis persuadé que ce que nous avons produit jusque-là et que nous continuons à produire n’est pas vain. Notre cheminement n’est pas encore parvenu à son terme, certes. Il y a encore de la distance à parcourir. Mais chaque pas, fut-il modeste, nous en rapproche, même s’il paraît emprunter parfois et pour un temps des chemins de traverse. Souhaitons qu’avec l’aide du ciel nous puissions trouver les forces pour continuer ce cheminement et parvenir au but. Je suis personnellement persuadé que d’une façon ou d’une autre, nous y parviendrons.

Pour terminer, je voudrais citer un petit texte :

 […] C’est précisément à notre époque si difficile au point de vue social qu’il faut aider ceux qui plient sous le poids et le joug d’une vie supportée à contrecœur et qui ne suscite ni enthousiasme ni dévouement. Ceux qui se rendent compte de cette situation devraient se sentir profondément obligés à s’engager dans une action sociale, afin que ceux qui demeurent apathiques au sein d’un monde social obscur aient, tout au moins pendant quelques instants, la possibilité de penser et de sentir des choses qui éveillent l’enthousiasme, ne serait-ce qu’en pensées. […]

(Rudolf Steiner – Rapports avec les morts (GA140) – Conférence du 10 mars 1913 à Munich – 

  


 

 2- Rapport d'activité

 Par Gérard SINDEN - Secrétaire

Création de l’association

1er appel par le Dr BOURDOT en mars 2015 lors de l’AG de la S.A. à Sète
12 juin 2015 : réunion autour de ce qui prend progressivement la forme de notre projet.

1ère réunion le 21 juin 2015
Choix du nom ‘3Saisons’ à la 12ème réunion, le 02 avril 2017
AG constitutive 08 avril 2018
Création de l’Association “3Saisons“ confirmée par parution au Journal Officiel du 16 juin 2018

Réunions plénières

29 réunions depuis juin 2015.

Réunions du Conseil d’Administration

1ère réunion du CA 22 juillet 2018 à Entraigues
12 réunions.

                                                                                                               

Visites de lieux

Sabine a visité une MARPA à Rémuzat dans les Baronnies : maison d'accueil et de résidence pour personnes autonomes. Il y en a 70 en France.

Projet d’une ferme sur Sorgues : bâtiments et dépendances. 3,5 ha de terres cultivées. Proche centre-ville et voie rapide. Situation de vente peu claire.

Projet ALES – Visite du 31mars 2018 (CR AG du 08 avril 2018) - Terrain situé en bout de la zone d'activités d'Alès, dans la campagne, à proximité immédiate de la chapelle et du bâtiment des éditions Iona. Ecole Steiner sur place. Alès loin des axes de communication. Projet d’une famille. Difficile implantation de notre projet.

Projet TAULIGNAN – Le BEAL – Une visite a été effectuée pour étudier la possible implantation de notre projet auprès de cette institution. Notre projet serait en concurrence avec un projet municipal.

Projet à VAISON-la-ROMAINE – Terrain trop petit.

Projet SAINTE CÉCILE LES VIGNES - Terrain au nord du Vaucluse. (pas de  compte-rendu de visite du fait qu’il n'y a rien de décisif pour l'instant).

Château des Taillades à BÉDARRIDES : Cadre intéressant : bâtiment de prestige, parc avec grands arbres, plusieurs ha de terres cultivées, des dépendances que nous n’avons pu visiter… Une famille de 3 sœurs et plusieurs nièces sont propriétaires de diverses parties du domaine et des terres.

Domaine de “CHAUFFAILLE“ HAUTE VIENNE : 145 ha dont 45 ha constructibles. Comprenant château ; 2 hameaux ; terres agricoles ; chapelle ; forêt ; lac ; rivière ; etc. Prix : 800 000 € Une promesse de vente est en court jusqu’en 2020. Elle interdit toute action pour l’instant.

Domaine du FRAYSSE à Saint Cybranet en DORDOGNE. Propriétaire Jean COUSQUER. > 30 ha. Le terrain nous serait donné. Culture bio. L’Anthroposophie y est déjà très présente : arts ; réunions ; etc. Des renseignements sur la possibilité de construire sont en attente de réponse.

Domaine “Le Regain“ : n’est pas adapté à nos besoins (4 étages)

BASTIDE LUBERONNE“ : 3,5 ha – 5 chambres – Bâtiment annexe – Piscine – Bel endroit, mais quid du PLU ?

Site à SÉRIGNAN DU COMTAT : Belle bâtisse. Permaculture… mais il y a un imbroglio familial. Ne convient pas à nos besoins.

Propriété à CABRIÈRES D’AVIGNON : Terrain trop petit. Trop de rénovations du bâtiment existant. Ce lieu ne saurait nous convenir.

Propriété à ENTRECHAUX : Trop de reliefs pour des personnes âgées. Trop de travaux ce rénovation et adaptation à nos besoins.

Propriété à SORGUES : 2,8 ha, Surface habitable : 600m².Belle maison en très bon état. Beaucoup d’arbres fruitiers. Zone réputée inondable. En bordure d’un parc municipal d’un côté et de l’Ouvèze. Par des villas sur les autres côtés. Belles terres à cultiver.

 

Rencontres

Rencontre avec Philippe LECONTE, venu nous entretenir au sujet de l'argent : sa nature, la qualité de son maniement et des opérations qu'on peut réaliser avec, la spécificité du don... particulièrement dans le domaine où œuvre notre projet.

Visite du Hameau des Buis le 7 avril 2017 : par Mathé, Gérard, Jean-Paul et Mireille. Ils en ramènent un compte-rendu et diverses analyses.

Trois rencontres en 2017 avec un groupe de jeunes reliés à l’Anthroposophie. Leurs objectifs rejoignent notre projet, mais ils n’ont pas encore envisagé leur vieillissement…
Il se sont finalement installés du côté de Pau.

Grenoble : entretien avec Mr Maxime VINCENT, ex-directeur du CNAM à Aix, qui a géré toutes sortes de projets et a enseigné à gérer des projets, parfois de grande ampleur. Un doc  sur le management d’un tel projet en a été ramené.

Projet OLLIOULE : Ce projet séduisant a capoté suite à une préparation insuffisante du dossier.

L'université des COLIBRIS organise des formations en matière de création d'oasis en tous lieux. Ex. une formation portant sur la gouvernance partagée www.colibtris-universite.org
ils offrent la possibilité à un public très large d'approfondir une question sur une durée assez longue, pouvant aller jusqu'à plusieurs semaines. Le 5 mars 2017 : Jean-Paul s’est inscrit à un MOOC de l’université des Colibris

Pierre LEVY de la société REGAIN de Marseille. Cette société suit la plupart des projets de la région en matière d'habitat participatif. Quelques personnes de notre groupe s’y rendent les 14 et 15 mai 2016 à un week-end organisé par Regain autour du thème de l’habitat participatif.

Rencontre P. LEVY : Alain, Jean-Paul et Béatrice ont rencontré Pierre LEVY à Marseille. Il en ressort que nous ne sommes pas au clair sur des questions fondamentales : financier ; mise en œuvre du projet ; le lieu vient après. P.L prône la SCIA. Ce “A“ peut se décliner sous 2 formes : “attribution“ (et donc des propriétaires) ou “jouissance“ (pas de propriétaires et donc nécessité d’un bailleur social).

Habitat participatif OASIS : Gilles KREBS a participé aux réunions OASIS. Il y a été question de “sociocratie“ ; “consentement mutuel“ ; “recherche d’un accord“
Pas de participation prévue à de futures formations Oasis.

 

Contacts avec STRUCTURE AMIE :

Suite à l’annonce sur les “Nouvelles“, nous avons reçu un message de Frédérique LIST qui vit en Suisse. Elle est membre de la communauté de travail autour du “mourir“ (branche de la S.A.) et en est responsable pour la Suisse romande (site : http://www.mourir.ch ). Mme LIST souhaite que des liens soient établis entre nos deux associations.

Rencontre avec le Maire de Sorgues : Cette rencontre est en préparation. Elle concernera un projet d’écohabitat à proximité de l’école Steiner. Ce projet est bloqué depuis 20 ans, mais serait toujours valide.

Documents de présentation du projet

Un Logo et un prospectus ont été élaborés au fil des réunions du CA. Durant 1 an 1/2
Un autre modèle de prospectus très différent a été créé par Aurélie Bourdot le 01 octobre 2019.

Un document décrivant le projet est en cours de création aux fins de pouvoir le transmettre aux Maires, Notaires, financeurs éventuels, fondations et autres organisations.

 

Site

Consultable depuis avril 2018

 

Décisions importantes du CA :

Documents réalisés

Deux guides de visite de lieux ont été rédigés.

Parmi plusieurs textes figurant sur le site :

·         Texte sur la Raison d’être de notre projet

·         Choix du nom “3Saisons“

·         Genèse du projet.

·         Charte du lieu de vie.

·         Statuts de l’association.

Description des caractéristiques du projet

Réflexion pour la création de la structure juridique et financière de construction du projet.

Prérequis à retenir pour le choix d’un site : Cf CA 8 et CA 10.

Etude des aménagements et fonctionnalités du lieu à créer (AG 27)

Projet de Contrat de résident.

Projet de Règlement intérieur.

Annonces dans les Nouvelles de la S.A. : janvier 2018 et janvier 2020

Annonce dans le bulletin de l’APMA

 

Nature anthroposophique du projet

Ce sujet a été abordé lors de la dernière réunion plénière du 13 oct. 2019. Trois sous-groupes ont produit chacun une liste de mots-clés. Ces listes figurent dans le compte-rendu de la plénière.
Une synthèse avec conclusions a été produite par Michèle Salignon pour la délégation à la Communication et sera portée à la connaissance des membres du groupe plénier.

SYNTHESE des productions en table ronde de la plénière du 13 octobre sur la nature anthroposophique du projet des 3 saisons :

Ce projet est porté par un groupe de personnes du 3° Age
pour la création d’un lieu de vie associant les 3 âges de la vie sur des bases culturelles communes, à savoir l’image anthroposophique de l’être humain :

·         l’homme en 4 dimensions physique, vital, sensible, et spirituelle

·         l’analogie de l’homme & la nature

A partager avec toute personne qui souhaite découvrir ce chemin à travers les soins, la culture, l’art & la dimension spirituelle dans un sens du respect du rythme de chacun, de confiance et de libre adhésion au projet partagé des résidents en quête de leur propre humanité.

 

L’état d’avancement du projet 3 Saisons

 

Résumé des échanges tenus lors du CA 11 :
Diverses thématiques sont abordées : « Le projet est important ». « Qui est vraiment mobilisé ? ». « Nous n’avons pas réussi à créer un groupe véritable ». « On se sent vieillir ». « Nous avons passé beaucoup de temps pour faire des choix qui n’ont pas abouti ou qui ont été abandonnés sans qu’on sache bien pourquoi ». Un débat s’engage sur notre vieillissement et notre capacité à porter un tel projet : « Nous n’avons ni les forces, ni les savoir-faire pour porter un projet d’une telle ampleur ». « Je ne peux pas m’engager plus ». « Il faudrait mobiliser plus de monde, à commencer par les membres porteurs ». « Nous ne serons plus là lorsque le projet arrivera à terme ». « A regarder le déroulement des choses, c’est comme si, inconsciemment, on ne voulait pas faire ». Les présents restent cependant enthousiastes sur l’idée générale du projet. 


Assemblée Générale Ordinaire du 26 janvier 2020

  

3- Perspectives d'avenir

 

Par Alain BOURDOT – Président

 

Nous vivons actuellement un moment clé de l’évolution de notre projet. Les orientations à prendre dans les semaines ou les mois qui viennent seront décisives. La réalisation du lieu de vie que nous souhaitons créer, la gestion pratique de son financement, l’organisation structurelle du type d’habitat, le choix d’un maître d’ouvrage lorsque sera décidé et acquis le lieu d’implantation, la qualité ou les qualités des futurs résidents, constituent, parmi d‘autres, autant de secteurs à éclairer de nos propres lumières. De cela dépend en grande partie la faisabilité du projet.

 

Mais ce n’est pas suffisant. Car, par ailleurs, ce projet, en vue de sa concrétisation, a besoin d’une implication assez forte des membres souhaitant contribuer à sa réalisation. Certes, ceux qui souhaitent le plus contribuer à sa réalisation sont celles et ceux qui envisagent d’y résider. Se rajoutent celles et ceux qui souhaitent, sans avoir nécessairement la perspective d’y résider, et ceci pour diverses raisons, dont celle de savoir qu’au moment de l’inauguration de la structure résidentielle, ils auront peut-être passé le seuil, qui, donc, souhaitent qu’une telle réalisation voie le jour sur le sol français. La question de l’engagement est primordiale dans ce type de projet. Elle est concomitante de celle de l’implication, à condition que l’on se sente concerné. Notre projet, en vue de sa réalisation, a besoin de personnes engagées. Chacune et chacun peut s’engager à sa mesure, en fonction de ses propres forces. Ce n’est pas facile, cela demande souvent de l’abnégation, cela nous met parfois en face de contradictions, quand ce n’est pas de motifs de contrariété, mais comment faire avancer les choses s’il n’y a pas ce carburant de l’engagement ?

Nous sommes presqu’à l’aube d’une année nouvelle qui pourrait être celle de l’implantation, de l’incarnation de ce lieu de vie espéré dans un lieu précis.

Le temps des échanges d’idées, de points de vues, de réflexions fondées, ce temps-là, s’il n’est pas terminé, et fort heureusement, se doit d’être davantage complété par la mise en mouvement de notre agir. Je ne veux pas dire par là que nous n’avons rien fait jusqu’à présent car bien des choses, dont la plupart ne se voient pas, ont été réalisées. Mais nous devons agir dans des directions sélectionnées. Et pour cela, l’accompagnement par des professionnels aguerris œuvrant dans la création d’habitats similaires est précieux. Des contacts, en ce sens sont déjà pris.

Notre conseil d’administration doit prochainement se rendre à Forcalquier pour une journée de travail avec Pierre Lévy, responsable de l’association Regain, dont l’une des activités consiste à accompagner de ses conseils des projets d’habitat participatif.

 

Ces professionnels ne se limitent pas à Pierre Lévy. Avec Béatrice, nous devons prochainement rencontrer une autre personne, à Marseille qui accompagne également ce type de projet.

Par ailleurs, pour ce qui concerne le lieu d’implantation, nous avons visité pas mal de propriétés, mais jusque-là, rien ne nous a vraiment convenu. Il se trouve qu’à Sorgues, en face de l’École, de l’autre côté de la route, la mairie a le projet de construire un éco-quartier. Nous pourrions peut-être participer, être partie prenante dans ce projet, qui était jusqu’à présent semble-t-il mis en sommeil. Mais si ce projet doit prendre des années pour prendre corps, je ne suis pas sûr que nous devions nous impliquer. Toujours est-il qu’une rencontre avec le maire est imminente et répondra à nos légitimes interrogations. C’est ce qu’en tout cas nous pouvons souhaiter.

La journée passée à Forcalquier sera décisive de ce point de vue car elle pourra nous orienter dans la recherche d’un lieu d’implantation.

Un document de présentation du projet est en cours de finalisation. Là encore, après notre rencontre avec Pierre Lévy, il sera vraisemblablement achevé.

Par ailleurs, le prospectus et les articles passés dans les Nouvelles de la SAF et dans le Bulletin de l’APMA ont généré quelques contacts. Gageons qu’ils nourrissent notre devenir.

Nous bénéficions à présent d’un socle qui s’il n’est pas encore façonné définitivement, caractérise les éléments essentiels de notre projet. Ce qui va permettre la stabilisation, ce sont les contacts pris avec des professionnels.

Les perspectives d’avenir ne sont pas si brumeuses que cela. L’horizon se dégage.

Voilà ce que je voulais dire pour introduire les échanges que nous allons avoir à présent au sujet des perspectives d’avenir. Je laisse donc la parole à cette assemblée, afin qu’avec ces échanges que nous allons avoir, nous puissions enrichir le vêtement de ce projet.